7 Lauréats UGA dont 1 grand prix au 1er concours d’innovation i-PhD 2019

Communiqué, Distinction / Prix À la Une, Recherche
iPhD
Sept doctorants et post-doctorants de l’Université Grenoble Alpes soutenus par la SATT Linksium ont été distingués lors de la remise des prix du 1er concours d’innovation i-PhD qui vise à valoriser la recherche nationale et soutenir l’entrepreneuriat des jeunes chercheurs.
Le 6 février 2020 s’est tenue à Paris la cérémonie de remise des prix du concours d’innovation i-PhD de la promotion 2019 en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal. Ce concours, valorisant l’innovation de rupture, soutenu par le gouvernement et BPI France via le plan DeepTech vise à valoriser l’entrepreneuriat des jeunes doctorants en fin de thèse, ou docteurs en post-doc (dans les 3 ans après la soutenance).

A cette occasion, 7 doctorants et post-doctorants de l’UGA ont été distingués par la qualité et la pertinence de leurs travaux de recherche, la maturation avancée de leurs projets de création d’entreprise. Ces récompenses sont aussi une reconnaissance du travail engagé notamment par le collège doctoral de l’établissement en faveur de l’accompagnement professionnel des doctorants.

Un beau programme d’accompagnement pour les primés

Les 7 lauréats de l’UGA bénéficieront grâce à ce prix d’une exposition nationale, d’un label pour la poursuite de leurs projets, de la participation à un programme de mentorat avec des Fondateurs de startups et d’entrepreneurs expérimentés. Ils participeront également pendant une semaine à un Summer Camp dans la Silicon Valley.

Les 7 lauréats Grenoble Alpes i-PhD :

LE GRAND PRIX

Emeline Richard Millot : GLYCOFLU

Laboratoire : CERMAV (CNRS)
Le projet GlycoFlu vise à mettre sur le marché une nouvelle génération de médicaments anti-grippaux.
La grippe est un enjeu de santé publique majeur ; malheureusement les deux seuls antiviraux actuellement sur le marché présentent des limites notables notamment en termes de résistance, et le vaccin saisonnier n’est pas toujours efficace. Il y a donc un besoin urgent de nouveaux médicaments pour contrer le virus. GlycoFlu souhaite développer une nouvelle génération de médicaments antigrippaux administrables par voie orale (aérosols) avec des potentiels de valorisation multiples : grippe humaine ou aviaire, et avec des applications aussi bien prophylactiques que thérapeutiques.



 

LES 6 LAURÉATS

Prakhar Amba : DEMOSAIC

Laboratoire : LPNC (CNRS/UGA/USMB)
La startup DEMOSAIC apporte une nouvelle solution de démosaïcage, s’appuyant sur 3 brevets. Cette technologie bio-inspirée du traitement perceptif des images (utilisant l’intelligence artificielle) permet la reconstruction d’images brutes issues de capteurs, dans des applications industrielles temps réels avec de hautes exigences en qualité d’image. L’accès à la technologie se fera sous forme de prestations de services et d’IPs de demosaïcing adaptées, rapides en exécution, donc économes en énergie. Les marchés visés sont le multimédia, la vision industrielle, les fabricants de caméras. La startup envisage une mise sur le marché de ses premiers produits mi-2020.
 

MohammadMahdi Asgharzadeh : E-IOT

Laboratoire : IMEP-LAHC (CNRS/Grenoble INP/UGA/USMB)
Le projet Enhanced IoT s’appuie sur une technologie de communication radio permettant d’améliorer la qualité de la liaison des réseaux actuels. La solution assure ainsi une émission bidirectionnelle, des volumes de communication sans limite, une augmentation importante de la distance de communication, ainsi qu’un maintien de la communication même en cas de mauvais rapport signal sur bruit. De plus, la technologie ne nécessitant pas de réseau spécifique, elle peut être utilisée sur des zones isolées. Les potentiels clients sont les fournisseurs de réseaux de communication (4G, SigFox…), de service IoT (LoRa, SigFox…) et les utilisateurs de service IoT (Schneider...).

Sohaïb El Outmani : ENTROVIEW

Laboratoire : GIPSA-lab (CNRS/Grenoble INP/UGA)
ENTROVIEW a développé une technologie qui permet non seulement d’estimer en temps réel les paramètres électriques de la batterie, mais aussi les paramètres thermodynamiques tels que l’entropie. Ainsi, l’utilisation d’algorithmes d’intelligence artificiel permet l’accès à une connaissance nouvelle sur l’état de la batterie, pour une utilisation plus sûre et durable. La technologie proposée s’adresse à deux types de marchés :
• les équipements de test de batterie, notamment pour le domaine de la recherche et du diagnostic,
• le marché des BMS (Battery Management System) qui ont deux rôles principaux : une unité de contrôle et une unité de surveillance.

Julien Leguy : FUNCELL

Laboratoire : CERMAV (CNRS)
Descriptif : Le projet FUNCELL (Functionalisation for cellulosic materials) consiste en la synthèse d’additifs papetiers principalement pour améliorer les propriétés mécaniques des papiers : résistance à l’état sec et humide. Nos produits se démarquent par leurs caractères biosourcé, biodégradable, non toxique et non ionique tout en surpassant les performances des produits pétrosourcés actuellement sur le marché. Nos additifs peuvent également servir de support de greffages pour de la fonctionnalisation diverse.

Pierre Belleville : HYSTEP

Laboratoire : LEPMI (CNRS/Grenoble INP/UGA/USMB)
La technologie Hystep est un procédé conçu pour valoriser la biomasse issue des eaux résiduaires en produisant de l’hydrogène décarboné à bas potentiel. Le but est d’offrir une nouvelle voie de valorisaiton pour les acteurs du traitement des eaux résiduaires (urbaine, agroalimentaires, agricoles). Une étude de marché est en cours pour étudier les débouchés préférentiels de l’hydrogène (mobilité, injection réseau, biométhanation).

Vivien Deloule : WHN

Laboratoire : LGP2 (CNRS/ Grenoble INP/UGA/AGEFPI)
La future startup Wood for Health and Nutrition (WHN) a pour ambition de produire des hémicelluloses extraites du bois. Ces molécules ont une activité prébiotique : elles apportent un bénéfice pour la santé humaine en stimulant et restaurant l’activité du microbiote (bactéries hébergées et vivant en synbiose avec l’hôte, i.e. ici l’être humain). Le procédé breveté complète la valorisation du bois utilisé par l’industrie papetière. Le projet cible deux segments de marché : la dermo-cosmétique d’ici 2 ans et la nutrition/santé d’ici 5 ans. Ces segments de marché sont à la recherche de nouvelles molécules actives à intégrer aux produits de soin dermo-cosmétique et compléments alimentaires.

Publié le  12 février 2020
Mis à jour le  19 janvier 2021